Un titre sans point d'interrogation, comme une accusation !
En raison des mesures gouvernementales actuelles, les représentations sont annulées.
Après le départ de son milieu rural, déjà évoqué dans ses deux précédents romans, Edouard Louis est de retour chez lui. Le fils ne reconnaît plus son père, ce père au corps déformé, rendu infirme précocement par des conditions de travail inhumaines à l’usine. À partir de là l’auteur raconte quelques anecdotes de la vie avec son père et y décrit différentes facettes de ce dernier, parfois contradictoires entre elles. Le texte mêle l’histoire intime à la Grande Histoire, puisque Édouard Louis y dresse la liste de ceux qu’il juge responsables de la destruction du corps de son père : des personnes politiques, ayant mené des réformes impactant la vie des plus démunis. Il cite par exemple les précédents présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, et François hollande, ainsi qu’Emmanuel Macron, président en fonction lors de la parution du livre. Il dit vouloir “faire entrer leurs noms dans l’Histoire par vengeance”.
Théâtre Paul Scarron
Lundi 1er février à 18h30
Mardi 2 février à 20h30
Mercredi 3 février à 20h30
Jeudi 4 février à 18h30
Tarif unique : 9€
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Qui a tué mon père
Adaptation théâtrale du roman autobiographique d’Edouard Louis (2018).
Et alors ! Cie
Mise en scène : Marie Dissais
Collaboration artistique : Louise Kervella
Jeu : Bertrand Cauchois et Didier Bardoux
Création lumière : Stéphane Hulot
Création son : Amélie Polachowska
Scénographie : Hannah Daugreilh
Regard extérieur : Arnaud Churin
Conseil artistique, danse : Marjorie Kellen
Construction du décor : Atelier du Grand T, théâtre de Loire-Atlantique
Coproductions : Théâtre de L’Ephémère, La Fonderie – Le Mans
Avec le soutien de l’État – DRAC des Pays de la Loire, et de la SPEDIDAM
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