de Emmanuel Darley – [ Labyrinthes ]
Un titre, toujours comme une énigme, un rébus : pas bouger, ordre ou constat, immobilité active. Impératif photographique : ne bougeons plus !, la pièce d’Emmanuel Darley est-elle l’équivalent théâtral d’un « cliché » ? Saisie de l’instant,suspension du fugitif, capture du mouvement, emprisonnement du temps.
Un personnage A suivant sans cesse une ligne droite rencontre un personnage B. Le premier n’est que mouvement. Le second immobilité.
Chacun à sa façon attend quelque chose, un signe. Pour changer. Devenir.
Droit devant ou pas bouger, A et B, deux points sur une ligne font connaissance, échangent des bouts de vie. Chacun dans sa langue d’origine.
Deux guetteurs, dans l’espace vide. A l’affût d’un signe. L’immobilité de l’un, le mouvement de l’autre sont les postures préalables de leur attente, de leur quête. Le mouvement, l’immobilité sont les faces opposées et complémentaires d’une même interrogation, profonde et superficielle, essentielle et inutile: comment vivre ?
Mise en scène Jean-Marc BOURG
Collaboration scénographique Julien Bureau
Collaboration décor et régie Thierry Schweisguth
Collaboration costumes Valérie Cavallo
Musique “Marry Andrew” de George Gershwin
Interprétation : Anna-Stella Schic.
Edition : Disques SY et du Solstices
Coproduction : Labyrinthes, Théâtre des Treize Vents –
CDN de Montpellier Languedoc-Roussillon, Ecritures en Jeu(x .
Labyrinthes est en résidence au Théâtre des Treize Vents, CDN de Montpellier Languedoc-Roussillon .
“Pas bouger” est édité chez Domens, (2000)
Dates
28 et 29 mai 2002 à 20h30
30 mai 2002 à 18h30
Théâtre Paul Scarron
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