de Marguerite Duras – Théâtre Icare
Dans l’oeuvre de Marguerite Duras, La maladie de la mort n’est pas répertorié comme un texte de théâtre.
Pourtant, comme elle le faisait souvent en passant du livre à la scène ou à l’écran, Duras envisage la possibilité de sa mise en scène et indique clairement la direction à suivre :
« La jeune femme des nuits payées devrait être couchée sur des draps blancs au milieu de la scène. Elle pourrait être nue. Autour d’elle, un homme marcherait en racontant l’histoire. Seule la femme dirait son rôle de mémoire. /…/ L’homme lirait le texte. /…/ Ici, le jeu serait remplacé par la lecture. »
Hasard ou nécessité, Christophe Rouxel a choisi de suivre d’assez près les indications de l’auteur. Car ce dont il s’agit d’abord, c’est de faire entendre le texte. Il n’ y a pas véritablement d’histoire à raconter, seulement deux êtres liés par un contrat : l’homme paye une femme pour que, plusieurs nuits durant, elle se tienne à sa disposition et qu’il découvre son corps et l’amour avec une femme, choses inconnues de lui.
Et la femme lui dit qu’il est atteint d’une maladie, la maladie de la mort.
Pierre Leenhardt.
Mise en scène : Christophe Rouxel
Avec : Anne-Cécile Richard et Christophe Rouxel
Collaborateur artistique : Pierre Leenhardt
Scénographie : Christophe Rouxel, Paul Sellier
Costumes : Odile Raitière
Lumières : Eric Paboeuf
Son et vidéo : Benjamin Rouxel
Graphiste : Olivier Dupont Delestraint
Régie lumières : Sandrine Baruchi
Régie son et vidéo : Wolciech Rola
Patine : Solène Caherec et Jean-Lou Leclerc
Construction décors : Gilles Mauduit et Olivier Macé
Dates
Mardi 28 et mercredi 29 octobre 2008
à 20h30
Théâtre Paul Scarron
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